A l’université Paris-Saclay, plus de policiers que d’étudiant·es

Jeudi 21 janvier, E. Macron et F. Vidal étaient à l’université Paris-Saclay, pour l’inauguration du plan quantique. E. Macron en a profité pour venir rencontrer quelques étudiant·es trié·es sur le volet, sur la question des conditions de vie et d’études actuelles.

Cette visite avait été tenue soigneusement secrète par la Présidence de l’université, jusqu’au dernier moment. Ni les personnels, ni les étudiant·es, ni les élu·es des conseils n’ont eu d’information officielle sur cette visite. Pour justifier le bouclage des salles, des bâtiments, des routes et des parkings, les personnels ont reçu l’information qu’il y aurait des travaux sur l’université… Seul·es quelques étudiant·es soigneusement choisi·es ont été invité·es, alors même que, lors de son intervention, E. Macron a annoncé être là pour « échanger très librement » et « sans tabou » avec des étudiant·es sur les problématiques liées à la crise sanitaire.

Des personnel·les et étudiant·es de l’université ont tenu malgré tout à profiter de cette visite pour exprimer leur opposition à la LPR (Loi de Programmation de la Recherche), à la fermeture des universités aux étudiant·es, et au bétonnage du plateau de Saclay ; ils et elles avaient rendez-vous à quelques centaines de mètres du lieu de l’intervention d’E. Macron.

En se rendant à ce rendez-vous, une partie d’entre elles/eux ont été arrêté·es par la police dans le campus et sommé·es , sous la menace d’une garde à vue, de remettre leurs banderoles et affiches, alors même que celles-ci n’avaient pas encore été dépliées. Après avoir relevé leur identité et les avoir retenu·es sans explications pendant un long moment, ils et elles ont été ensuite expulsé·es de l’université afin de les empêcher de rejoindre leurs camarades. Des étudiant·es ont même été fouillés et ont vu leurs banderoles et pancartes être détruites devant eux.

Pour celles et ceux qui ont réussi à rejoindre le rendez-vous, après avoir déployé quelques banderoles et chanté quelques slogans, ils et elles ont été repoussé·es en dehors du…

La suite est à lire sur: universiteouverte.org
Auteur: hkhugo