Des milliers de personnes ont manifesté ce samedi 17 octobre à Paris lors de la Marche nationale des Sans-Papiers, pour demander la régularisation de ces dernier·es, la fermeture des centres de rétention, et rejeter en masse la xénophobie croissante qui les touche dans la société française. Parti·es de nombreuses villes de France, les Sans-Papiers ont convergé à pied jusque Paris après une marche de plus d’un mois, soutenus par de nombreux militant·es syndicaux, organisations politiques et associations. Après s’être vue refuser au dernier moment un parcours allant jusqu’à l’Élysée, la marche s’est finalement tenue depuis République jusque Stalingrad.
En première ligne durant le confinement, occupant souvent des emplois précaires, exploités, les Sans-Papiers, issu·es de migrations très souvent périlleuses, trouvent en France un accueil indigne du prétendu “Pays des droits de l’Homme”, et déchantent souvent face au labyrinthe bureaucratique de la demande d’asile. Aussi, nombreux·ses sont celleux qui n’ont d’autres choix que de survivre dans l’extrême précarité de la rue ou de squats dont les expulsions se multiplient partout sur le territoire.
Dernièrement, Emmanuel Macron paradait fièrement de l’élection de la France au conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. On peine pourtant à entendre la voix progressiste et humaniste de la France sous sa mandature…
Heureux de l’élection de la France au Conseil des droits de l’Homme. Alors que les droits de l’Homme et le multilatéralisme sont remis en cause à travers le monde, la France fera entendre sa voix humaniste, féministe et progressiste.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 13, 2020
La Mule, associée en tant que média à cette manifestation, avait couvert le départ de la Marche depuis Montpellier, il y a un mois.
Auteur: La Mule
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