Soyons clairs, quelles que soient les positions de chacun sur le vote, aucun «Front Populaire» ni aucun «accord électoral» n’empêcheront l’avancée de l’extrême droite sans un mouvement social le plus massif et offensif possible.
Alors voici un tour d’horizon des premières mobilisations qui ont eu réuni des dizaines de milliers de personnes en France, lundi 10 juin au soir :
- Paris : plus de 10.000 personnes dans la rue pour la deuxième nuit consécutive. Tags et cortège sauvage. À minuit, des cortèges sauvages déambulaient toujours. Attaques policières à coups de lacrymogènes et de grenades de désencerclement, riposte collective, barricades enflammées et furtivité.
- Nantes : 4400 manifestants selon les autorités, sans doute deux fois plus. Cortège très dense et puissant dans tout le centre-ville, tags et actions ciblées. Marche jusqu’au commissariat et barricades en feu en fin de manifestation.
- Rennes : 3000 personnes selon la presse, quelques tags et tensions avec la police. Danse autour d’un grand feu en fin de soirée.
- Bordeaux : des milliers de manifestants place de la Victoire. Des tags et des feux de poubelles, tirs de grenades lacrymogènes par la police. Des centaines de personnes manifestaient encore après 22H. Un bar d’extrême droite attaqué, et des banques et enseignes capitalistes prises pour cible.
- Angers : 1000 personnes, dans la rue. Le bar «Le Bazar», qui sert de QG aux néo-nazis de l’Alvarium attaqué. Répression policière à coups de lacrymogène pour protéger l’extrême droite.
- Lyon : 3000 manifestants selon la police. La police barre les ponts qui mènent au quartier du Vieux Lyon, où se trouvent les locaux d’extrême droite, et tire des grenades lacrymogènes. Affrontements et barricades enflammées.
- Toulouse : très forte mobilisation, 6200 personnes selon la police. Des manifestants ont démarré un engin de chantier, brisé des vitrines et brûlé des poubelles. Les…
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Auteur: Phonax