Ce projet prévoit de déforester, dans un premier temps les Hêtraies pyrénéennes et donc de détruire les écosystèmes qui vont avec. Il est ensuite probable que Florian se tourne vers d’autres essences afin d’alimenter sa chaîne de production.
Ce projet, en plus d’être une aberration écologique, est une aberration sociale qui menace les 250 emplois de l’industrie du bois, déjà fragilisée, dans les Pyrénées. L’usine Florian (qui ne comptera que 25 ouvrier·e·s du fait de sa super-automatisation) créera inévitablement une situation de monopole, qui entraînerait la faillite des scieries locales.
Après quelques décennies de profits juteux et de subventions publiques, une fois les ressources en bois épuisées et les emplois de la filière ravagés, le groupe n’aura aucun scrupule à abandonner derrière lui une énième friche industrielle.
Derrière ce projet, une logique, toujours la même, qui cherche partout à s’imposer, celle du capitalisme : exploiter, détruire, pour accumuler du profit coûte que coûte. Les capitalistes et les autorités politiques, comme à leur habitude, décident à la place de celleux qui devraient toujours décider : les premier·e·s concerné.e·s. C’est nous qui travaillons, c’est nous qui y habitons, c’est nous qui décidons !
Pour les faire reculer, ne comptons que sur nos propres forces et la lutte : auto-organisation et action directe contre le projet de Méga-scierie.
C’est en ce sens que nos groupes appellent à se rallier au rassemblement organisé par le collectif « touche pas à nos forêts » à Lannemezan le 11 octobre. Nous y organiserons, lors de la marche, un cortège rouge et noir, pour y faire entendre une voix anticapitaliste et autogestionnaire.
Autogestion de nos forêts et de nos moyens de productions. Le capitalisme est une impasse sociale et écologique,…
Auteur : IAATA
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