Comme nous l’avions annoncé ici la 3e vague d’actions contre la réintoxication du monde a eu lieu ce Samedi 17 avril. Ce mouvement de coordination nationale de mobilisations, blocages, occupations a été initié le 17 juin dernier au sortir du 1er confinement, puis s’est poursuivi durant le secondle 17 novembre. Il partait du besoin urgent de traduire en actions de terrain la nécessité de rompre avec la destruction du vivant et le nihilisme marchand. Nous avons reçu ce petit compte-rendu des dizaines d’actions et mobilisations qui ont eu lieu aux quatre coins du territoire.
Malgré les restrictions croissantes sur les libertés publiques et possibilités de manifester liées au contexte sanitaire, le 17 avril apparaît comme un nouvelle étape forte de mise en réseaux de résistances locales. En cette journée internationale des luttes paysannes, plus d’une trentaine de mobilisations avaient été annoncées dans diverses villes, zones industrielles et campagnes du pays. Un certain nombre d’entre elles ont dû passer outre les interdictions préfectorales ou municipales pour se dérouler. Des actions surprises ont par ailleurs surgi dans l’espace public sans crier gare ! Elles visaient aussi bien des destructions de terres agricoles et jardins en ville, des industries écocides de sable, ciment au des fermes usines, des chimères marchandes aberrantes de type zoo tropical, des projets routiers ou d’implantations de plate-forme (e-)-commerciales diverses. Elles se sont déployées à travers des manifestations, vélorutions, fêtes, art’ivisme, sabotages, détournements, plantations, blocages, occupations…. Un certain nombre de groupes et résistances sont nées les 17 juin et 17 novembre derniers, d’autres y préexistaient. Chacune de ces luttes sait qu’on ne fait pas reculer l’adversaire sans s’entêter, tenir le terrain et annoncent quasi-toutes d’autres rendez-vous. Certains à l’instar des jardins des vertus à Aubervilliers, menacés par l’urbanisation accélérée en vue des JO 2024, sont dans un régime d’urgence et appellent à se regrouper alors que les bulldozers sont à leur porte.
Voici, ci-dessous, un premier bilan des actions menées ville par ville. Il dessine une cartographie de territoires indociles et vivants. Vous pouvez la retrouvez de manière plus détaillée et imagée sur https://agir17.noblogs.org/
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— à Dijon (Côte-d’Or), des panneaux publicitaires de nombreux sites de projets immobiliers et zones d’activités économiques ont été…
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Auteur: lundimatin