Mini-moyens, maxi-influence : Anticor & les affaires d’ÉtatDepuis sa création en 2002, 5000 adhérents ont rejoint Anticor. Cette petite association, qui n’accepte ni subvention publique, ni don des entreprises, défend sans relâche l’intérêt général. Elle le fait notamment grâce à cet agrément. Anticor l’a obtenu en 2015 et en 2018. Il a permis à l’association d’intervenir dans de nombreux procès : pour éviter que des scandales politiques soient enterrés mais aussi pour favoriser une culture de l’éthique.
L’agrément, condition sine qua non de son action en justiceEn France, le parquet décide seul de l’opportunité des poursuites : il peut donc classer une plainte sans suite. Or, dans les affaires politico-financières, l’action du parquet, hiérarchiquement soumis au Ministre de la justice, peut s’avérer difficile. Lorsque le parquet refuse de poursuivre, rien ne peut faire obstacle à sa décision, excepté une constitution de partie civile, qui nécessite un agrément ministériel prévu par la loi.
Des procès qui agacent le pouvoirD’abord perçue comme un intrus dans des procès politico-financiers majeurs, l’association s’est au fil du temps imposée comme un acteur judiciaire de premier plan. Mais ses procès agacent le pouvoir :• L’affaire Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, mis en examen ;• L’affaire Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée ;• Mais aussi… l’affaire Alstom, l’affaire dite des « sondages de l’Élysée », les 13 milliards de dérapage financier du Grand Paris, le dossier des fraudes massives aux subventions agricoles en Corse mais aussi de très nombreux dossiers moins médiatiques concernant de petits élus.
Un agrément qui expire bientôt…Le délai de renouvellement de l’agrément expire dans quelques semaines… Après avoir égaré la demande d’agrément envoyée en recommandé par Anticor le 6 août dernier, les…
Auteur: Maïlys
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