18 décembre : « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité »

Tous les ans, les associations de défense des étrangers ou des collectifs de sans-papiers se mobilisent le 18 décembre pour la Journée internationale des migrants. Cette année, cette date sera en plus le point de départ d’une campagne nommée « Antiracisme et solidarité » (lire l’appel ci-dessous) répondant au climat nauséabond de ce début de campagne électorale. Elle sera menée par plus de 200 organisations locales et nationales.

Samedi, une cinquantaine de manifestations auront lieu sur l’ensemble du territoire. Avant une nouvelle date nationale autour du 21 mars pour la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, Notre pays s’appelle Solidarité

 

« Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969)

Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.

Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.

Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.

Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.

Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.
Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.
Car notre pays se meurt. Il s’appelle Égalité.
Car notre pays est opprimé. Il s’appelle Dignité.

 

Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale

 

Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l’incendie qui nous menace.

Nous dénonçons toutes les formes de racisme, dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.

Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.

Nous…

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Auteur: Stéphane Ortega