La destruction systématique de l’économie palestinienne par la colonisation et l’apartheid israélien, ses lois discriminatoires et racistes et ses restrictions à la liberté de circulation et d’association ont un impact considérable sur les droits et les conditions de travail des travailleur⋅euses palestinien⋅nes. Les syndicats palestiniens exhortent les syndicats du monde entier à lancer des campagnes de boycott efficaces et également à boycotter « Histadrout », le syndicat israélien qui a joué un rôle clé dans la colonisation de la Palestine par les sionistes, et qui continue à jouer un rôle essentiel dans l’oppression des Palestinien⋅nes par Israël.
En janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé qu’il était plausible que les actes d’Israël puissent constituer un génocide à l’encontre de 2,3 millions de Palestinien⋅nes dans la bande de Gaza occupée et assiégée. La CIJ a également pris six mesures provisoires, ordonnant à Israël de prévenir les actes de génocide à Gaza. Au moment de la décision de la CIJ, plusieurs pays européens dont la Suisse ont décidé de suspendre leur financement à l’UNRWA, suite à des accusations qui n’ont pas encore été prouvées, ce qui complique d’autant plus la fourniture de l’aide humanitaire à la population de Gaza. Depuis que les juges ont rendu leur décision, la situation s’est encore détériorée avec la famine et les maladies infectieuses.
Le génocide à Gaza et les restrictions supplémentaires extrêmes imposées par le gouvernement israélien en Cisjordanie ont eu un impact dévastateur sur les travailleur⋅euses palestinien⋅nes. Face à l’inaction et à la complicité de nos gouvernements le mouvement syndical a le pouvoir d’agir contre cette situation qui dure depuis plus de 75 ans.
Nous saluons les dockers de Barcelone et de Gênes, les marins du Pirée et les travailleur⋅euses des transports en Belgique pour leur refus…
La suite est à lire sur: renverse.co
Auteur:
