Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé les étapes de son déconfinement jusqu’au 30 juin, le mouvement social tentera de sortir la tête de l’eau en se retrouvant dans la rue ce 1er mai. Ce sont deux des infos du Récap Hebdo cette semaine, avant que nous entamions une pause vers la mi-mai. Et ce, jusqu’à l’été. Mais rassurez-vous, le Récap continu sous une autre forme : une nouvelle newsletter verra le jour parallèlement.
Grèves et manifestations
Un 1er mai dans la rue
Près de 200 rendez-vous pour un 1er mai dans la rue, contrairement à l’an passé. Avec un appel national unitaire regroupant la CGT, FO, la FSU et Solidaires autour des questions d’emplois, de santé publique, de liberté ou encore d’assurance chômage. À Paris, le défilé démarrera de République à 14 h. Presque partout ailleurs, les manifestations sont le matin (voir l’ensemble des rendez-vous dans notre article).
Fonderie de Bretagne en grève dure
Mardi, les 350 salariés de la Fonderie de Bretagne, usine appartenant à Renault et menacée de fermeture, sont entrés massivement en grève illimitée. Arrêt de la production, blocage de la livraison, patrons retenus une journée, ils ne lésinent pas sur les moyens (voir notre article). Alors que Bruno Le Maire a annoncé un plan de reconversion de 50 millions pour les salariés des fonderies, ces derniers multiplient les grèves un peu partout en France. La CGT des fonderies de Douvrin et du Mans a ainsi appelé à une journée de grève pour le 6 mai.
Castres : longue grève des éboueurs
Un conflit commencé le 19 avril et très suivi : à 95 % des titulaires selon FO, le syndicat majoritaire. Les agents de la collecte des ordures ont reconduit la première grève de leur histoire pour toute la durée de la semaine prochaine, en l’absence de propositions suffisantes sur la revalorisation de leur salaire. Les grévistes réclament 50 € de plus par mois, la reconnaissance pour les contractuels et de meilleures conditions de travail.
Blocage à General Electric Belfort
Jeudi 29 avril, 150 salariés de General Electric (GE) ont bloqué, à l’aide de barricades, le départ de composants de turbine vers l’Angleterre. Ils entendaient ainsi protester contre le PSE de General Electric Steam (filière nucléaire et charbon de GE) prévoyant initialement le licenciement de 238 salariés. Mais également contre le refus de Bruno le Maire d’organiser une table ronde sur le plan social de GE à Belfort.
Papeterie : rouges et verts pour la gagne
Ce…
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Auteur: La rédaction