2020, année la plus chaude enregistrée dans le monde, à égalité avec 2016

Les dernières données publiées par le Service Copernicus pour le changement climatique (C3S) montrent que l’année 2020 a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, au terme de la décennie elle-même la plus chaude jamais enregistrée, alors que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère continuent d’augmenter.

Certaines parties de l’Arctique et du nord de la Sibérie ont connu certains des plus grands écarts de température annuels par rapport à la moyenne en 2020, une grande région ayant enregistré des écarts pouvant atteindre 3 °C et même, dans certains endroits, plus de 6 °C pour l’ensemble de l’année. Sur une base mensuelle, les plus grandes anomalies positives de température pour la région ont atteint à plusieurs reprises plus de 8 °C. La Sibérie occidentale a connu un hiver et un printemps exceptionnellement chauds, une tendance également observée en été et en automne dans l’Arctique sibérien et sur une grande partie de l’océan Arctique.

En outre, la saison des feux de forêt a été exceptionnellement dynamique dans cette région, les incendies ayant été détectés pour la première fois en mai et se poursuivant tout au long de l’été et pendant une bonne partie de l’automne. En conséquence, au sein du cercle arctique, les incendies ont libéré une quantité record de 244 mégatonnes de dioxyde de carbone en 2020, soit plus d’un tiers de plus que le record de 2019. Au cours du second semestre de l’année, la glace de mer arctique a été nettement inférieure à la moyenne pour cette période de l’année, les mois de juillet et d’octobre enregistrant la plus faible étendue de glace de mer jamais enregistrée pour le mois en question.

En général, l’hémisphère Nord a connu des températures supérieures à la moyenne pour l’année, à l’exception d’une région située au-dessus du centre de l’Atlantique Nord. En revanche, certaines parties de l’hémisphère Sud ont connu…

Auteur: Reporterre
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