Un seuil critique a été franchi. Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la toute première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.
Ce dépassement de la ligne rouge fixée par l’Accord de Paris marque un tournant alarmant dans la lutte contre le réchauffement climatique et laisse entrevoir des conséquences dramatiques pour l’humanité et la biodiversité.
Alors que chaque année est marquée par ses records de chaleur, de sécheresses et d’inondations, les politiques climatiques des gouvernements restent largement insuffisantes et inadaptées à l’urgence de ces désastres. L’échec retentissant de la COP29 et les coupes budgétaires prévues par la France pour 2025 concernant la transition écologique ne font que témoigner de ce déni climatique dangereux.
Des conséquences irréversibles ?
Si la moyenne mondiale des températures venait à durablement dépasser les 1,5°C, cela entraînerait des points de basculement climatique aux conséquences irréversibles et toujours plus dangereuses.
Chaque dixième de degré supplémentaire augmente les risques de :
- 🌊 Montée des océans et perturbation des courants marins essentiels à notre climat ;
- 🐠 Effondrement des récifs coralliens tropicaux, qui abritent plus de 25 % des espèces marines ;
- ❄ Fonte des glaces et dégel du pergélisol, libérant alors des quantités massives de carbone ;
- 🌾 Baisse des rendements agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire.
Sans compter que plus la planète se réchauffe, plus les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. L’année 2024 a été marquée par de terribles catastrophes : incendies dévastateurs en Californie, inondations meurtrières en Inde, en Roumanie, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou encore en…
Auteur: Greenpeace France