Comment déjouer le scénario écrit d’avance ?
Les médias se lèchent les babines : Gérald Darmanin veut déployer les grands moyens contre les mobilisations antifascistes ce samedi. Il annonce «un dispositif d’ampleur, 21.000 policiers et gendarmes, est déployé sur tout le territoire». C’est quasiment autant de forces de l’ordre que pour les Jeux Olympiques. Un syndicaliste policier annonce : «on a dans les renseignements territoriaux des informations qui remontent comme quoi il y aura une part de black blocs, de casseurs d’ultra gauche pour en découdre avec les forces de sécurité». On connaît la chanson : diaboliser une mobilisation à l’avance, pour mieux la réprimer, et justifier les violences policières ensuite.
À Nantes, le préfet parle d’un risque «de troubles graves à l’ordre public, à la sûreté et à la sécurité publiques» et autorise «la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen d’une caméra installée sur des aéronefs», c’est à dire de drones, et les lignes de transports sont coupées dans le centre-ville.
À Angers, une mobilisation prévue de longue date contre un commerce de porc intitulé «Les blancs de l’Ouest» et tenu par des membres d’un groupe néo-nazi qui a commis de nombreuses agressions dans la ville, est interdite par le préfet, au prétexte de risques de «troubles». On rappelle que les manifestations d’extrême droite, elles sont autorisées et mêmes protégées par la police.
Déjà, les autorités avaient interdit des manifestations contre l’extrême droite à Bordeaux jeudi et à Toulouse mercredi.
Les choses sont claires : l’État macroniste opte pour la stratégie de la tension, afin de faciliter une arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Après avoir gouverné contre le peuple en imposant ses mesures anti-sociales par sa police, Macron organise la transition néofasciste avec sa police, qui a désormais les pleins pouvoirs.
Le…
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Auteur: Phonax