23 organisations demandent au sénat de ne pas entériner le retour des insecticides tueurs d’abeilles

Alors que le Sénat doit se prononcer en assemblée plénière le 27 octobre prochain sur le projet de loi du gouvernement remettant en cause l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, une vingtaine d’organisations adressent aux sénateurs et sénatrices une note de synthèse détaillée sur les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires d’une telle régression du droit français.

Les organisations – associations environnementales et de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles – rappellent que les agriculteurs de la filière betteravière souffrent de difficultés économiques structurelles, liées à la dérégulation du marché, et proposent des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation de substances dramatiquement dangereuses pour la biodiversité et la santé.

Les organisations fondent leurs arguments sur plus d’un millier d’études économiques et scientifiques attestant de la contamination et de la persistance des néonicotinoïdes dans les cours d’eau et les sols, bien au-delà des parcelles traitées, et de leurs effets létaux sur les abeilles et une multitude d’autres espèces : pollinisateurs sauvages, vers de terre, crustacés… et par ricochet sur les chaînes alimentaires, poissons, oiseaux etc.

Réalité économique 

  • Non, la jaunisse survenue cette année n’est pas responsable de la crise du secteur de la betterave, préexistante à 2020.
  • Non, les rendements ne seront pas aussi catastrophiques qu’annoncé.
  • Non, la jaunisse ne menace pas notre souveraineté alimentaire mais la disparition des pollinisateurs OUI….
  • Non, 46 000 emplois ne sont pas menacés.
  • Non, les choix de nos voisins européens contre le virus de la jaunisse ne peuvent justifier l’option que veut retenir par la France.
  • Oui, il est possible de soutenir la filière autrement qu’en…

Auteur: nadine
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