29 septembre : encourageante mobilisation héraultaise contre « une dégradation historique des conditions de vie »



Dans les rues de Montpellier, près de 3500 personnes pour cette manifestation interprofessionnelle du 29 septembre.

1000 personnes à Béziers, 3500 à Montpellier : pour une mobilisation de rentrée, les cortèges héraultais organisés en lien avec la journée de grève interprofessionnelle du 29 septembre ont été relativement fournis.

Dès le milieu de matinée, environ un millier de manifestants se sont rassemblés devant la Bourse du Travail de Béziers pour défiler en cette journée de grève interprofessionnelle appelée par la CGT, la FSU, l’Union syndicale Solidaires et les syndicats étudiants et lycéens UNEF et FIDL.

Plus tard dans la journée, le cortège montpelliérain a lui aussi marqué une mobilisation encourageante dans la rue. Ni raz de marée, ni défilé de cadres syndicaux, puisque 3500 personnes ont battu le pavé entre la gare Saint-Roch et la place de la Comédie, via le boulevard du Jeu de Paume, le Peyrou et la rue Foch.

Coût de la vie et de l’énergie en nette augmentation, augmentations des salaires, des minimas sociaux et des pensions insuffisantes pour rattraper l’inflation : les représentants des confédérations syndicales présentes sont venus rappeler lors d’une prise de parole en clôture de manif que la guerre n’est pour rien dans cette « dégradation historique des conditions de vie », à l’heure où les grandes entreprises distribuent des dividendes records à leurs actionnaires. Dans le viseur également, la réforme des retraites, que le gouvernement Macron entend faire passer en force à grand renfort de concertations dans lesquelles personnes ne semble croire dans le cortège.

Encourageante journée de manifestation donc, surtout quand on prend en compte un contexte plus général. Cette journée du 29 septembre n’était effectivement pour les syndicats qu’une mobilisation de rentrée, une manière de prendre la température alors que l’envolée des coûts de l’énergie prépare un hiver particulièrement difficile pour toutes celles et ceux qui déjà ont du mal à boucler les fins de mois. Elle n’était appelée que par trois des grands syndicats, même si certaines fédérations comme la CFDT Cheminots ont pu rejoindre la grève. Elle s’adosse à un nombre très importants de luttes locales dans les entreprises, comme dans de nombreux autres pays européens, qui ne se traduisent pas forcément par une participation aux grandes journées interprofessionnelles mais offrent des victoires aux salariés. A titre d’exemple,…

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Auteur: Le Poing