Ce mardi 4 juin, c’est jour de grève dans le secteur médico-social. Les salariés se mobilisent pour l’amélioration générale de leurs conditions de travail et pour peser sur les négociations autour de leur nouvelle convention collective.
La bataille continue dans le secteur médico-social. Après une journée de grève réunissant environ 15 000 personnes dans les rues le 4 avril, différents syndicats et collectifs appellent à arrêter le travail et à manifester ce 4 juin. Les revendications sont les suivantes « pour nos salaires, nos emplois, nos formations, des moyens pour des conditions d’accueil et de prise en charge dignes », énumère un communiqué de la commission de mobilisation du travail social Île-de-France. La mobilisation est appelée par différents collectifs et syndicats en fonction des départements.
« Il y a de nombreuses grèves dans le secteur en ce moment. L’enjeu du 4 juin, c’est d’unifier les luttes », précise Florence Pik, membre de cette même commission et militante CGT. Et cette éducatrice spécialisée de lister : « on a eu une grève dans la petite enfance dans le Nord, à Poitiers les collègues sont mobilisés contre des coupes budgétaires décidées par le département, à Paris il y a toujours les grévistes de Onela, qui luttent depuis 4 mois et j’en oublie », continue-t-elle.
Ce 4 juin, un premier rassemblement devant le siège de la FEHAP (fédération d’employeurs) se tiendra dès 9h, à Paris, avant un départ vers le Ministère de la santé à partir de 13h30. Certaines mobilisations locales ont décidé de rejoindre le cortège parisien, d’autres se tiendront hors de la capitale.
4 juin, la grève du secteur médico-social et la convention collective
« La date du 4 juin est importante car c’est la dernière date de négociation autour de la nouvelle convention collective unique », poursuit Florence Pyk. Depuis 2022, le gouvernement a entrepris une fusion des…
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Auteur: Guillaume Bernard