Hier, le ministre de l’Economie a déclaré sur le plateau de BFMTV que pour maintenir l’objectif de déficit de 4,6 % du PIB en 2026, « un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros » sera nécessaire. Éric Lombard a précisé que cela serait au travers « d’économies », mais également « d’une augmentation des recettes liées à la croissance ». Face au « Grand Jury » RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, Sophie Primas a admis qu’il s’agissait d’ « une équation difficile ». La porte-parole du gouvernement a néanmoins garanti que « le Premier ministre et le président de la République » s’étaient engagés « à ne pas augmenter les impôts ».
Pour Marc Fesneau, ces nouvelles pistes d’économies constituent « une marche très haute », en soutenant néanmoins que « l’affaire budgétaire est une affaire de souveraineté, ce n’est pas une affaire d’embêter les Français, ce n’est pas une affaire de rigueur pour la rigueur, ce n’est pas une affaire comptable ». Une affaire de souveraineté en raison de la dépendance qu’entraîne notre endettement. Selon le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, « si nous ne sommes pas capables de limiter notre dette et notre endettement, nous sommes dans les mains des autres ».
« Il y a des montages financiers qui se sont développés depuis une dizaine d’années qui ne sont rien d’autre qu’une volonté d’échapper à l’impôt ».
Dans le…
Auteur: Camille Gasnier