Bien souvent, en période de crise, on observe une poussée de l’extrême droite dans les urnes. Un phénomène qui peut paraître étonnant au regard de l’Histoire et des dégâts que l’extrême droite a causé aux franges populaires et minorités. Surtout lorsque l’on constate la faible popularité de la gauche qui propose pourtant une politique en adéquation avec les intérêts du peuple.
En 2022, les trois candidats d’extrême droite rassemblaient pas moins de 32,45 % des suffrages au premier tour des présidentielles françaises. En Italie, en Hongrie, en Suède, au Brésil ou aux États-Unis, ce camp a même réussi à prendre le pouvoir très récemment. Comment analyser cette montée en puissance dans cette période de troubles ? Voici cinq raisons pour expliquer ce phénomène.
1. La stratégie de la peur
Les crises provoquent évidemment des bouleversements majeurs. Et comme tous les changements, ils nous conduisent vers une situation incertaine. Or, la peur de l’inconnu est un mécanisme évolutif parfaitement naturel. De fait, à travers les âges, en se méfiant de ce qui lui était étranger, l’être humain a pu se préserver de potentiels dangers.
Or, l’extrême droite a très bien compris ce processus et elle en use énormément pour arriver à ses fins. C’est pour cette raison qu’elle joue constamment la carte du « déclin » et du « c’était mieux avant ». Éric Zemmour met ainsi très fréquemment en avant un passé fantasmé qu’il entend restaurer. On avait d’ailleurs vu Donald Trump procéder exactement de la même façon avec son fameux slogan « Make America great again » (rendre sa grandeur à l’Amérique).
En faisant référence à une époque connue, confortable, de…
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Auteur: Victoria Berni