Générations Futures révèle, dans un rapport exclusif publié ce jour, une surveillance de l’eau très insuffisante et une sous-estimation importante de la pollution des eaux en France.
D’après les analyses officielles menées par les agences françaises[1], les métabolites, produits de dégradation des substances actives pesticides dans l’environnement, contaminent davantage les eaux potables que les substances elles- mêmes. Pourtant, bien que les autorités publiques soulignent fréquemment que “l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés en France[2]”, nous constatons en réalité que peu de métabolites de pesticides sont intégrés dans la surveillance de l’eau potable au regard du nombre très importants de métabolites existants. De plus, lorsque cette surveillance est instaurée, elle intervient souvent tardivement, parfois après l’interdiction des substances actives.
Face à ce constat, une question se pose : et si les métabolites de pesticides qui sont actuellement inclus dans les analyses ne représentaient que la partie émergée de l’iceberg ? Nous avons donc investigué pour savoir s’il existait d’autres métabolites de pesticides susceptibles de contaminer les eaux souterraines et l’eau potable mais qui ne sont pas encore recherchés. Et les résultats de nos investigations que nous publions aujourd’hui sont pour le moins inquiétants !
Notre enquête : un travail minutieux et fouillé
Face à la multitude de substances actives pesticides existantes pouvant générer des métabolites, il a été nécessaire de prioriser nos recherches. Nous nous sommes concentrés sur l’étude de 88 substances pesticides autorisées ou ayant été autorisées en France depuis 2011 et à risque de générer des métabolites mobiles. En se basant sur les dossiers d’évaluation des pesticides de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du…
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Auteur: nadine