Ce mardi 8 mars 2022, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, a réuni environ un millier de participant·es à Montpellier. Plusieurs collectifs et syndicats ont participé à la manifestation avant le départ « symbolique » à 15 h 40, « heure à partir de laquelle chaque jour les femmes travaillent gratuitement, sur la base d’une journée de travail de 9 h, fait qui révèle les inégalités salariales avec les hommes ».
La manifestation très joyeuse, féministe, imprégnée de slogans révolutionnaires et antifascistes, résonnait dans la ville depuis Antigone, en passant par Gambetta et le Peyrou, pour finir sur la place de la Comédie. Cette journée était également un jour de grève. L’appel à la grève lancé par des syndicats se centrait sur une « prise de conscience » du rôle des femmes dans notre société, les discriminations qu’elles subissent et la nécessité d’un changement radical.
Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !
Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, mal payées, majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Nous sommes touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Notre travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domicile, assistantes d’élèves en situation de handicap (AESH), enseignantes, soignantes, travailleuses sociales…Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses ! Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, peu reconnues socialement et peu susceptibles d’évoluer dans leurs emplois. Nous voulons qu’elles soient régularisées!
Nous voulons vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !
#Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstetricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).
Voici notre reportage vidéo de la Journée…
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Auteur: Ricardo Parreira