8M-Journée de lutte à Santiago du Chili

-« No es no!, no es no! Qué parte no entendiste?  La N o la O?!« 

– « Non, non, non c’est non! C’est quoi que tu n’as pas compris? Le N où le O?! »

Au Chili, pour le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, on a pu voir des armées de pancartes, de banderoles, de chants, mais aussi de performances militantes : chorégraphies, batucadas et chorales. Toute forme d’expression afin d’exprimer leur colère et de dénoncer les fréquentes violences subies, dans un contexte international très tendu et exacerbé en Amérique du Sud par l’affaire médiatisée du viol d’une jeune femme de 20 ans par un groupe de 6 personnes de sexe masculin, âgés de 20 à 24 ans, à Palermo en Argentine.

Nombreuses ont été les activités organisées par la Coordinatrice Féministe 8M (CF8M) ainsi que par des mouvements de lutte des femmes dans le pays. Dès 8h30 des milliers de femmes sont descendues dans les rues lors d’une nouvelle journée de mobilisation à Santiago, capitale du pays, comme dans d’autres grandes villes, du nord au sud, comme Arica, Antofagasta, La Serena, Rancagua, etc.

 » Polvo de Gallina Negra, mal de ojo y otras recetas feministas »

À cette occasion le Collectif féministe mexicain « Polvo de Gallina Negra, mal de ojo y otras recetas feministas » a organisé l’atelier « El tendedero » (l’étendoir) qui consiste à élaborer des cartes avec des textes qui expriment les différentes problématiques auxquelles les femmes se retrouvent confrontées. Ces textes sont ensuite transférés sur un grand étendoir installé au Centre National d’Art Contemporain, où le collectif fait actuellement une exposition sur le sujet.

Femme qui participe à l’atelier.

Pour être une femme, avez-vous déjà été victime d’une violence physique, émotionnelle où professionnelle? Racontez-nous. « On m’a fait sentir vulnérable pour ma façon de m’habiller, de penser, mon opinion n’avait pas de valeur ».

Pour être une femme, avez-vous déjà été victime d’une violence physique, émotionnelle où professionnelle? Racontez-nous. « Quand je jouais au lycée, on me disait toujours que le foot était que pour les hommes, mais j’ai continué à le pratiquer car ça me tenait à coeur, jusqu’à ce jour. Ce n’est pas parce que c’est un sport brusque que c’est que pour les hommes ».

Avez-vous fait quelque chose ou aimeriez faire quelque chose pour vous défendre des situations machistes? « Je suis allée rencontrer d’autres femmes et avec elles j’ai compris…

La suite est à lire sur: www.lamule.media
Auteur: photocratie