Autodéfense sanitaire: parce qu’on préfère vivre avec nos camarades qu’avec le virus, le masque sera demandé.
Des masques FFP2 seront mis à disposition et des purificateurs d’air seront installés.
Comme beaucoup d’autres villes, Toulouse est profondément marquée par des projets d’aménagement urbains massifs : destructions de logements ; constructions par quartiers entiers ou par petits immeubles dispersés ; changement de « vocation » (et d’usage) de certains espaces. Voilà 50 ans que l’on nous sert la même rengaine du développement économique, et pour quels résultats ? Consommation des terres agricoles, ségrégations urbaines, mal logement, hausse des loyers et des prix du foncier. Et pour couronner le tout, les impacts du réchauffement climatique se font de plus intensément sentir, sans jamais infléchir cette course à la croissance.
Des enjeux cruciaux, tant pour nos vies quotidiennes que pour l’avenir, sont confisqués par des élites techniciennes et des assemblées politiques verrouillées. Les décisions prises vont dans le sens d’une logique de classe qui favorise les promoteurs immobiliers, les gros propriétaires et les intérêts économiques de la bourgeoisie. Les élu·es nous vendent de l’avenir qui chante en vision 3D.
Dans ces diaporamas prospectifs aux couleurs acidulées, la ville est représentée comme une utopie socialement homogène, vaste espace marchand débarrassé de toute conflictualité sociale et politique. Ces projets d’aménagement se mènent au mépris d’une grande partie des habitant·es, usagèr·es des espaces urbains ; quand l’objectif premier n’est pas de les en faire partir, purement et simplement.
Dans cette construction du futur c’est le présent qui est consciencieusement démoli par une violence silencieuse mais bien réelle.
À la Reynerie : depuis 2001 des décennies de poussières, des barres laissées vides, des promesses non tenues, des…
La suite est à lire sur: iaata.info
Auteur: IAATA