9 mois de prison ferme après la manif loi sécurité à Béziers : des violences déclenchées par la police ?


Policiers de la BAC à Montpellier, le 16 février 2019 lors de l’acte XIV des gilets jaunes. Image d’illustration. Crédit photo : Giacomo ltln

Un homme a été condamné à neuf mois de prison ferme avec mandat de dépôt et 18 mois de sursis ce lundi 1er février, pour des accusations de violences sur policier. Selon nos informations, la police est pourtant à l’origine du déclenchement des violences en question, samedi 30 janvier après la fin de la manifestation biterroise contre la loi sécurité globale.

Samedi 30 janvier : nouvelle journée de manifestations contre la loi sécurité globale. Le cortège biterrois rassemble environ 400 personnes. Une sonorisation est prévue, pour inclure dans le mouvement les adeptes de Free Party mobilisés depuis quelques semaines, après la répression de la teuf du Nouvel An de Lieuron. Le tout est déclaré en préfecture. A priori pas de soucis donc, et de fait le cortège se déroule dans le plus grand calme.

C’est un peu plus tard, alors que six personnes dont les locataires du camion servant à transporter le matériel sonore se rendent à l’Intermarché du coin pour le rendre, que les choses se gâtent.

Selon nos informations, des agents de la Brigade Anti-Criminalité arrivent, et annoncent leur volonté de saisir camion et matériel son. Sans montrer aucune autorisation préfectorale de saisie, sans brassards, sans même montrer leurs cartes de police…

Les personnes présentes protestent, verbalement, et alors que l’heure du couvre-feu approche. Demandent à récupérer au moins leurs effets personnels dans le camion. La discussion tourne court quand des agents de la BAC provoquent une bousculade qui envoie violemment au sol une des personnes. Ce qui déclenche un déchaînement de violences : coups de matraques à tout va, personnes traînées au sol, insultées, tabassées. Dans la confusion, un des policiers est blessé à l’arcade sourcilière.

Deux personnes finissent en garde à vue, pendant que les autres vont faire constater leurs blessures et déposent une plainte pour violences policières à la gendarmerie. Un des deux gardés à…

La suite est à lire sur: lepoing.net
Auteur: Le Poing