À Bagneux, les unitaires lancent le « Front populaire 2027 »

La date était cochée dans de très nombreux agendas. Tous ceux qui rêvent chaque nuit d’union de la gauche voyaient ce 2 juillet comme une lumière au bout du tunnel, ce jour où les premières pierres de l’unité en vue de la prochaine présidentielles seraient posées. La veille à l’Assemblée nationale, l’ex-insoumis Alexis Corbière en parlait déjà. « Demain, ce sera un début, prédisait le député de Seine-Saint-Denis. Demain, je veux qu’il y ait un drapeau qui se déploie, le drapeau de l’union. »



Au-dessus de la salle des fêtes Léo Ferré à Bagneux (Hauts-de-Seine), aucun drapeau ne s’est finalement déployé. Peu importe. Les mots sont peut-être plus importants que les grands étendards. « Nous avons acté que nous avons besoin et que nous aurons une candidature commune en 2027 », annonce d’emblée Lucie Castets, ex-candidate à Matignon reconvertie en guerrière de l’union de la gauche. À ses côtés, le patron du Parti socialiste (PS) Olivier Faure, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier, les « purgés » de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain et François Ruffin, et le député Génération.s Benjamin Lucas-Lundy. Au pupitre, un logo rouge, vert et violet : « Front populaire 2027 ». Le mot d’ordre est là.


Photo de famille

Officiellement, toute la gauche s’est donné rendez-vous pour travailler dans une salle de cette ville communiste dirigée par Marie-Hélène Amiable depuis plus de vingt ans. Au programme : des auditions de syndicalistes, d’associatifs, de représentants d’ONG, de chercheurs et d’intellectuels. Avant de rentrer, après l’heure du déjeuner, dans le dur des discussions, c’est-à-dire le processus de désignation du candidat, le programme commun et les prochaines campagnes politiques à mener. « Nous avons eu une réunion de travail extrêmement fructueuse », affirme Castets.

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Auteur: Lucas Sarafian