Accélérer la baisse des émissions mondiales de CO2
Le 24 octobre, l’Agence internationale de l’énergie a dressé un constat sans concession : en dépit de l’essor des technologies propres ces dernières années, la demande d’énergies fossiles reste trop élevée pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, comme le prévoit l’Accord de Paris de 2015 – la tendance nous emmène plutôt à 2,4 °C, selon l’organisation. À la COP28, l’un des enjeux des négociations est donc d’œuvrer à une sortie accélérée des combustibles fossiles. Un défi immense : car en dépit des recommandations du groupe d’experts de l’ONU sur le climat (Giec), qui préconise une inflexion rapide des émissions de CO2 d’ici à 2030, nous sommes encore « accro » : le pétrole, le charbon et le gaz représentent 80 % de l’énergie actuellement utilisée dans le monde.
Pérenniser les 100 milliards de dollars annuels aux pays du Sud
La promesse devait être sonnante et trébuchante dès 2020 : 100 milliards de dollars de financements annuels à destination des pays en développement pour faire face au changement climatique. Elle a pris du retard, mais on s’en approche, à 83,3 milliards selon les derniers chiffres fournis par l’OCDE. Ces financements sont décisifs, non seulement pour faciliter la transition énergétique des pays du Sud – et ainsi « sauter » la case fossile, par exemple, et investir dans le solaire, l’éolien, la géothermie, etc. – mais aussi s’adapter aux événements climatiques extrêmes. Avec presque quatre ans de retard, les États bénéficiaires espèrent, à Dubaï, voir ces ressources enfin garanties chaque année.
Compenser les « pertes irrémédiables »
Lors de la COP28, les pays vulnérables seront très attentifs aux avancées sur les « pertes et dommages » (loss and damage), autrement dit les dégâts irréversibles déjà causés par le dérèglement du climat. De fait, lors de la dernière…
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