Informant le Conseil de la situation actuelle sur le terrain, Ramesh Rajasingham, Directeur de la coordination du Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies, OCHA, et Janti Soeripto, de l’organisation non gouvernementale (ONG) Save the Children, ont décrit les ravages causés par la campagne militaire israélienne à Gaza en représailles aux attaques sanglantes du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre, qui ont fait plus de 1.200 morts et plus de 240 personnes prises en otages.
M. Rajasingham a souligné que plus de 32.000 Palestiniens ont été tués, 75.000 autres blessés et 1,7 million de personnes – les deux tiers de la population de l’enclave – « déplacées de force » vers Rafah, dans le sud.
Des travailleurs humanitaires tués
Les bombardements israéliens intenses se poursuivent, Israël étant apparemment toujours déterminé à lancer une opération militaire à Rafah pour éliminer les combattants du Hamas.
Dans le même temps, le siège israélien a laissé l’hôpital Al-Shifa « presque entièrement détruit », et le manque de protection des travailleurs humanitaires est tragiquement évident, a déclaré le haut responsable de l’ONU, soulignant l’attaque meurtrière israélienne qui a tué sept employés de l’ONG World Central Kitchen lundi.
« Malheureusement, nous ne pouvons pas dire que cette attaque tragique était un incident isolé dans ce conflit », a-t-il dit, présentant ses condoléances aux personnes tuées. « Elles rejoignent plus de 220 de nos collègues humanitaires qui ont été tués, dont 179 membres du personnel de l’ONU ».
Ce type de comportement remet sérieusement en question le respect par les parties du droit international humanitaire, a affirmé M. Rajasingham, soulignant que les allégations de violations graves doivent faire l’objet d’une enquête et que les suspects doivent être poursuivis.
Pas de protection
« Le manque indéniable de protection des missions humanitaires a contraint World…
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Auteur: Nations Unies FR