A Genève, la police tue ! Appel à rassemblement

Comment peut-on accepter que des agents entraînés, ayant à disposition du matériel de protection et des armes non-létales ne trouvent pas de meilleur moyen pour interpeller un homme seul, désorienté, même si il était armé d’un couteau, qu’en l’abattant ?

Les travailleurs.euses du social et de la santé en contact avec des personnes sujettes à des troubles psychiques ont régulièrement à gérer des moments de crises, parfois très impressionnants, sans armes, sans entraînements à des sports de combat, sans équipement de protection. Ils et elles usent de compétences sociales qui permettent de faire désescalader la situation dont sont apparemment dépourvus les policiers cantonaux genevois. Comment peut-on accepter que des agents entraînés, ayant à disposition du matériel de protection et des armes non-létales ne trouvent pas de meilleur moyen pour interpeller un homme seul, désorienté, même si il était armé d’un couteau, qu’en l’abattant ? Comment peut-on accepter que dans nos villes traverser une crise psychique dans l’espace public puisse mener à la mort, aux mains de ceux-là même qui prétendent faire régner la sécurité ? La sécurité de qui d’ailleurs puisque qu’en tirant sur cet homme les agents ont tiré 2 à 3 balles perdues aux abords d’une place de jeu en plein après-midi ?

La sécurité de qui d’ailleurs puisque qu’en tirant sur cet homme les agents ont tiré 2 à 3 balles perdues aux abords d’une place de jeu en plein après-midi ?

Depuis mardi, un appel à témoins circule pour essayer de collecter un maximum d’informations sur ce drame. Dans les cas de violences policières et de meurtres policiers, il est très rare que des policiers soient condamnés. Le ministère public travaille au quotidien avec la police pour mener des enquêtes. Cette proximité entre agents de police et ceux qui sont supposés enquêter et juger lorsqu’ils se rendent coupables de fautes…

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