A Ibiza ou sur la Lune, qu'il dégage ! — Commission éducation du PRCF

La casse du service public d’éducation nationale une stratégie européenne

Son action ministérielle tout entière vise à privatiser le service public d’éducation nationale tout en rendant l’enseignement injuste et inégalitaire pour le plus grand bénéfice des enfants de la classe dominante, suivant en cela les stratégies édictées par l’Union Européenne qui, du processus de Bologne, à la feuille de route Europa2020, en passant par la stratégie de Lisbonne, ordonnent de mettre en place à marche forcée un grand marché concurrentiel de l’éducation, de la connaissance et de la compétence.

La méthode Blanquer : violence et la désinformation

Pour mener à bien cette entreprise de démolition systématique, cet individu prétentieux et borné a transformé la violence et la désinformation en méthode. La répression à tout va des lycéens et des agents – au premier rang desquels les syndicalistes – s’est vue systématiquement appuyée par une propagande délétère et violente. Ainsi, Blanquer aura rebondi de petites phrases méprisantes, du « on ne fait pas grève contre un virus » aux silences assassins sur le suicide de Christine Renon, directrice d’école à Pantin.

Les contre-réformes menées au pas de charge se seront à chaque fois appuyées sur des discours inquisiteurs visant à instrumentaliser la Laïcité et les prétendue « valeurs de la République » pour fracturer la communauté éducative et plus loin la Nation, alors même que le courageux Samuel Paty était inquiété par sa hiérarchie et abandonné sans protection au couteau de son assassin terroriste. Les attaques contre les droits des personnels, des élèves et de leur famille auront été accompagnées de torrents de mépris de classe, avec le relais courtisan et complice des médias patronaux avides de mener campagne pour casser du « prof ».

Cette violence de classe n’est pas nouvelle et on en trouve les stigmates dans les ministères Allègre, Chatel ou Vallaud-Belkacem ; mais avec Blanquer, le mépris des travailleurs est élevé au rang de dogme, avec comme cible prioritaire les enseignants, coupables aux yeux de Blanquer et de sa classe d’être des fonctionnaires sous statut au service du peuple.

Près de cinq ans que nos enseignants, personnels compétents érudits et dévoués, doivent subir les insultes et les attaques du violent Blanquer qui, les traitant en ennemis, n’a eu de cesse de les présenter comme des « décrocheurs », des « islamo-gauchistes » ou des « absentéistes » pour mieux les réprimer en les…

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Auteur: Commission éducation du PRCF Le grand soir