Lula da Silva pour le Brésil, Alberto Fernández pour l’Argentine, Antonio Guterres pour représenter l’ONU… Ils furent les premiers à confirmer leur présence au Sommet organisé par le G77 + Chine les 15 et 16 septembre prochains à La Havane, Cuba, bientôt rejoints par plus d’une centaine de représentants des 134 pays formant cette coalition, porte-voix des pays du Sud aux Nations unies.
Calé dans l’agenda des chancelleries à peine quelques jours avant le début de la grand-messe diplomatique annuelle -le débat de l’Assemblée générale, prévue du 19 au 23 septembre à New York – et après un G 20 marqué par un bras de fer entre pays émergents et un bloc occidental dominé par des États-Unis, nul doute que ce sommet préparé sous les auspices d’une présidence cubaine servira de tour de chauffe pour un Sud parvenant de plus en plus à faire entendre sa voix.
Réunis autour du thème des « défis actuels du développement », les membres du G77 + Chine échangeront durant deux jours sous la direction d’un pays organisateur soucieux de défendre un « système commercial multilatéral basé sur des règles transparentes, non discriminatoires, ouvertes et inclusives », mais aussi un accès universel à l’éducation et à la santé, « à travers une approche basée sur la décolonisation culturelle et économique des peuples ».
Renforcer la capacité de négociation commune du Sud
Alors que la déclaration finale a déjà été approuvée par référendum au niveau des ambassadeurs, le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, espère que le sommet se conclura par l’approbation définitive d’un texte « progressiste » reflétant des revendications qui ne manquent pas de bousculer le statut quo. En plus d’aborder de manière critique la question de la dette extérieure croissante des pays en développement, la déclaration finale « exigera l’élimination urgente des mesures…
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Auteur: Luis REYGADA