A la veille de la grève du 16 février [L’AG]

La France des sous-préfectures

 

Ce 16 février, l’intersyndicale appelle une nouvelle à faire grève et à manifester contre la réforme des retraites. Pour l’occasion, Philippe Martinez et Laurent Berger, défileront à Albi (Tarn). Depuis le début du mouvement, les mobilisations sont particulièrement fortes dans les villes moyennes. Le choix fait par les secrétaires généraux des deux principales confédérations syndicales, semble vouloir y rendre hommage. Les renseignements territoriaux – qui se trompent régulièrement – attendent entre 450 000 à 650 000 manifestants mobilisés dans toute la France.

 

La grève dans les transports

 

Sans surprise, la grève sera plus faible dans les transports ce 16 février, alors que l’enjeu demeure de mettre la France à l’arrêt le 7 mars et de préparer la grève reconductible, déjà annoncées à la SNCF (CGT-cheminots et Sud-Rail) et la RATP (CGT, FO, UNSA, CFE-CGC). Ainsi, 4 TGV sur 5 seront en circulation et le trafic sera normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera en revanche dans les régions, en pleines vacances d’hiver, pour la majeure partie du pays, hors Île-de-France et Occitanie. À Paris le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue.

 

1 million de signatures pour la pétition intersyndicale

 

La pétition intersyndicale contre la réforme des retraites vient d’atteindre 1 million de signataire ce mercredi 15 février dans la matinée. Il est encore possible de la signer ici.

 

Les facs, toujours entre mobilisation et répression

 

Dans la nuit de mardi à mercredi, une tentative d’occupation étudiante a été menée sur le campus de Lille 2. Le président de l’université a demandé l’intervention des forces de l’ordre pour évacuer les occupants. Selon ces derniers, il n’y aurait pas eu d’interpellation contrairement à ce qui avait été fait à l’EHESS quelques semaines plus tôt. De son côté, l’université Rennes 2 a devancé les étudiants bloqueurs en annonçant la fermeture des deux de ses campus les mercredi 15 et jeudi 16 février inclus. « Nous avons eu connaissance d‘éléments laissant craindre une réelle volonté d’occupation des locaux à l’occasion du blocage annoncé ce mercredi midi. En conséquence, nous avons pris la décision d’une fermeture administrative des campus Villejean et la Harpe pour les mercredi 15 et jeudi 16 février inclus. La fermeture administrative signifie la suspension de l’ensemble des activités administratives, culturelles, pédagogiques et de…

La suite est à lire sur: rapportsdeforce.fr
Auteur: Guillaume Bernard