Invité d’honneur à la Conférence internationale sur l’Intelligence artificielle (IA), sous le thème : «Intelligence artificielle et développement durable en Afrique : impacts dans les domaines agricole, sanitaire et éducatif », organisée le 15 mai 2025 à Yaoundé (Cameroun) par la Chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC qui a pour titulaire Armand Claude Abanda, le ministre des Télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration du Tchad, Dr Michel Boukar, accompagné de la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Mme Minette Libom Li Likeng, a balisé la voie d’un tournant stratégique pour l’inclusion numérique en Afrique en général et dans la sous-région Afrique centrale en particulier.
Comparée au cerveau humain, selon le Dr Michel Boukar dans son brillant exposé, «l’IA est venue nous trouver ici en Afrique, c’est à nous Africains de profiter de cette technologie, de savoir ce qu’on doit faire d’elle. C’est à la fois bien et mauvais d’utiliser l’IA. C’est bien parce qu’on va découvrir beaucoup de choses, notamment dans agriculture, la santé, l’éducation… Mais le problème est celui de savoir si nous avons tous les arsenaux pour se protéger nous-mêmes. Ainsi pour ce faire, les Africains doivent réfléchir sur la protection de leurs données. À l’ère de l’IA, quelle éducation, quelles valeurs inculquées aux jeunes étudiants africains ?», a exprimé le ministre tchadien, d’entrée de jeu de son propos.
Dans le domaine de l’agriculture, cet expert de l’énergie renouvelable fait savoir que le recours à l’lA permet de maximiser la production agricole par an et par hectare, optimiser les intrants agricoles, surveiller les cultures et les sols, mesurer la température en temps réel, lutter contre des maladies de culture, accéder aux financements, commercialiser à travers le monde les produits agricoles à partir…
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