À Lyon, un décrocheur de portrait d'Emmanuel Macron relaxé

Des activistes d’ANV-COP21 montrent des portraits présidentiels réquisitionnés dans les mairies, le 13 mars 2020. – © NnoMan Cadoret/Reporterre

Luttes
Climat

Mercredi 6 juillet, l’activiste Charles de Lacombe a été relaxé par la cour d’appel de Lyon. En 2021, il avait été condamné en première instance à 500 euros d’amende pour avoir décroché un portrait d’Emmanuel Macron dans la mairie de Villeurbanne. Le but de cette action de désobéissance civile : laisser un mur vide « pour incarner le vide de la politique climatique et sociale du gouvernement », comme l’expliquait à Reporterre Pauline Boyer, une activiste poursuivie pour des faits similaires. 151 portraits ont été décrochés, à travers la France, depuis début 2019.

« Trois ans après les faits, la cour d’appel de Lyon a tranché : en décrochant le portrait d’Emmanuel Macron du mur d’une mairie, je ne l’ai pas détourné de sa fonction, s’est réjouit Charles de Lacombe sur Twitter. Dénoncer le sabotage et les mensonges face à l’urgence sociale et climatique est légitime ! »

C’est la troisième relaxe en cour d’appel, depuis novembre 2021, pour des décrocheurs et décrocheuses de portrait du président Macron.

📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info

Abonnez-vous en moins d’une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.

S’abonner

Après cet article

Les décrocheurs de portraits de Macron bel et bien condamnés

Commentaires

Luttes
Climat



La suite est à lire sur: reporterre.net
Auteur: Reporterre