A Marseille, Guerre à la Guerre !

Le capitalisme guerrier mène des combats qui visent ultimement l’accaparement des ressources et des terres des autres nations et la destruction des structures sociales qui y existent afin d’y pratiquer un extractivisme écocide au profit des pays du Nord. En plus d’un massacre humain, les conflits armés sont simultanément et indissociablement des moments d’accélération des désastres écologiques : métaux lourd toxiques issus des bombardements dans les sols, contamination de l’air et de l’eau, les écosystèmes sont ravagés de manière durable. Cette destruction du vivant est parfois indirecte, fruit des conflits, ou délibérée, telle l’action écocide à l’agent Orange des États-Unis au Vietnam, visant à détruire les ressources de la résistance vietnamienne.

La France, deuxième exportatrice d’armes au monde, occupe une place centrale dans cette dynamique guerrière. Ces armes, elle les vend au plus offrant, sans considération pour l’usage qui en sera fait. Cette vente peut se faire directement à des États loin d’être « libres » ou « démocratiques » (Émirats arabes unis, Qatar, Inde sont certains de ses plus grands clients), à des régimes qui les utilisent contre leur opposition (comme au Tchad ou en Égypte) ou à des pays en guerre. L’industrie française prétendument civile participe aussi à ce business de mort.
La France tire une partie de sa richesse de cette industrie ; en découle également un pouvoir violent. Elle intervient militairement à l’étranger et tente d’assoir sa domination sur les pays du Sud, souvent en soutien des pires régimes. Elle réprime par la force le droit à l’autonomie en Kanaky, et assoit avec violence la suppression des droits à Mayotte.

C’est à ce titre qu’il semble nécessaire de lutter contre le complexe militaro-industriel et ses agents. Car cette militarisation est impérialiste, austéritaire et anti-écologique. Le renforcement de la puissance militaire…

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