Anticor 69, groupe local rhodanien de l’organisation dédiée à la lutte contre la corruption et à la promotion de l’éthique en politique, a annoncé aujourd’hui les résultats d’une étude des règlements intérieurs des principales communes du Rhône. Cette enquête minutieuse, menée sur une année entière, de mi-2022 à mi-2023, examine la qualité des bonnes pratiques au regard des recommandations formulées par Anticor.
Les règlements intérieurs déterminent en effet dans les détails, et on n’est pas sans savoir que c’est souvent là que le diable se cache, la façon dont est organisée la démocratie locale : qui peut intervenir quand et pendant combien de temps pendant les réunions du conseil municipal, comment ne pas oublier de se déporter des affaires auxquelles on a un intérêt personnel, comment organiser le contrôle de l’action municipale par les élus d’opposition etc.
Pour Patrick Mottet, référent local d’Anticor 69 : « Cette analyse est importante. Le règlement intérieur est plus qu’un document formel ; c’est la promesse d’une gouvernance intègre et transparente. Il est impératif que les communes appliquent ces principes pour renforcer la confiance du public. A l’inverse, les règlements intérieurs déséquilibrés, voir contenant des dispositions illégales montrent une démocratie locale aux abois ».
Notre palmarès. Les pré-résultats de l’analyse ont été communiqués aux communes concernées pour commentaire, peu ont répondu (5/26 : Saint Priest, Décines, Tarare, Vénissieux, Villeurbanne). Réticence ou désintérêt ? Dans les deux cas, ceci souligne la nécessité d’un dialogue ouvert sur les pratiques administratives et la responsabilité des élus envers leurs électeurs.
Les ChampionsChapeau bas à Villeurbanne mais Décines n’est pas très loin ! Ces communes se sont distinguées par leur engagement de transparence et d’intégrité, faisant d’eux des modèles…
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Auteur: Maïlys
