A Montpellier, Génération Zemmour : un pot-pourri de l’extrême droite radicale locale

Photo extraite du compte Twitter « Génération Z | Occitanie »

Eric Zemmour, candidat à l’élection présidentielle ? L’hypothèse devient chaque jour plus probable, crédibilisée par une agitation médiatique incessante appuyée sur les sondages récents. Le polémiste condamné pour ses propos racistes entretient toujours le mystère sur ses véritables intentions. Mais en coulisse et sur le terrain, ses militants s’activent pour préparer la candidature du « Z ». On retrouve dans leurs rangs des militants accumulant les étiquettes au nom de « l’union des droites » – et tant pis pour la cohérence.

Du RN à Zemmour

Un petit rappel historique s’impose. Depuis les années 80 et jusqu’en 2017, le principal parti d’extrême droite français, le Front/Rassemblement National, occupe le terrain en comptant sur une certaine stabilité électorale. Pour Marine Le Pen, nouvelle dirigeante de la PME familiale, les choses sont simples : son score augmente d’élection en élection et si Emmanuel Macron a mis à mal les anciens partis de droite et de gauche, elle peut espérer apparaître comme la principale opposante au pouvoir en place. Il n’y a donc qu’à attendre le prochain scrutin pour récolter les fruits du macronisme.

Mais les choses ne se déroulent pas comme prévues. Suite au débat désastreux de l’entre-deux-tours de 2017, Marine Le Pen est pressée par son entourage de modifier son programme, pour apparaître comme une option crédible, capable de gouverner le pays. La tactique du charognard consistant à capitaliser sur les attentats et les crimes ne suffit pas pour passer le cap du second tour. Il faut encore convaincre les élites politiques et économiques… Le FN devient donc le RN et adopte un programme recentré, plus modéré en apparence. Exit le racisme décomplexé, la sortie de l’UE, le retour aux franc. Seulement voilà : après des décennies de discours ultra-réactionnaire, la base du parti est déçue, de nombreux électeurs, militants et cadres jugeant ce virage comme une trahison. Ce mécontentement ne tarde pas à être capté par Eric Zemmour qui y voit une formidable opportunité. Avec lui, pas de dédiabolisation, mais des outrances pour occuper l’espace de la droite radicale. Ce qui attire de nombreux jeunes tombés en désamour avec Marine Le Pen…

On prend les mêmes et on recommence

Cette « union des droites » fantasmée depuis des années, portée par divers médias, personnalités et influenceurs influents, s’illustre…

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Auteur: Le Poing