A Montpellier, gros cortège combatif contre le pass sanitaire

Regroupement d’infirmières et d’aides-soignantes sous les applaudissements

Deux mille personnes, dont beaucoup sans habitude des manifestations ont défilé contre les dernières décisions de Macron sur le Covid. Enormément de slogans et quasiment aucun incident sauf quand la police – presque absente – en a provoqué à la gare – une interpellation.

« Soumission forcée – Liberté violée – Peuple révolté » : C’est avec cette pancarte colorée, brandie à bouts de bras, que le célèbre Biterrois Christophe fait son apparition ce mercredi 14 juillet juste avant 14 heures au pied des Trois Grâces sur la Comédie à Montpellier. Il est acclamé : « C’est bien la première fois que ça se produit » reconnaît-il. Supposons une explication. Elle est double. Primo : parmi les centaines de manifestant.es déjà rassemblé.es, il ya beaucoup de novices, peu de militants chevronnés, et pour eux les pancartes de Christophe sont une découverte. Deuzio : son message concis donne un condensé du pourquoi du rassemblement, qui à cette heure en est peut-être encore à se chercher.

La pancarte de Christophe

Puis quand la foule se compta par milliers (de deux au plus fort), très sonore, effervescente, on pouvait relever les slogans à succès maximal. “Liberté, Liberté”, avant tout autre, et plus précisément : “Non au pass sanitaire”. Revenant souvent aussi : “Macron, démission”, une valeur sûre, le chant “On est là, on est là”, “résistance, résistance” et l’inaltérable “Tous ensemble, tous ensemble”. La Marseillaise, bien entendu. Laquelle trouvait un goût très particulier en ce 14 juillet : « Les héritiers de la Révolution c’est vous, c’est nous tous », entend-on au micro. Et pas Macron, ou un quelconque membre de son gouvernement.

Manif largement spectaculaire en nombre, à comparer aux petites poignées de rue piétonne, lors des premiers confinements. Un tournant est pris. Un niveau est franchi. Celui de l’exaspération, la perte de confiance, le rejet des contraintes. Dommage que seule Sabine, du rond-point Prés d’Arènes, nous rappelle en aparté : « Macron a été très clair dans son allocution. En relançant la réforme de l’assurance chômage, ou des retraites, il a clairement montré comment il se sert de la crise sanitaire pour démolir tous les acquis, au lieu de doter la population et les services publics pour la santé de tous. A jouer les autoritaires, qu’il aille donc prélever les moyens dans les…

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Auteur: Le Poing