À Montpellier, le grand n’importe quoi des leaders Anti-pass

Les samedis se font maintenant routiniers à Montpellier, lors des manifestations du mouvement contre le passe sanitaire. Ce 18 septembre, la mobilisation marquait toutefois un net recul, avec un cortège composé de trois à quatre mille personnes. Le rendez-vous était, comme toujours, donné à 14h sur la place de la Comédie, pour les traditionnelles prises de parole. Mais si les dernières semaines avaient montré un semblant de diversification des discours prononcés, ce samedi n’aura pas laissé place à des revendications d’ordre social ou politique. On y a même assisté à la mise en lumière de nombreuses contre-vérités.

Euthanasie déguisée, thérapie génique et incendie de blouse blanche

Sous l’écrasant soleil, les organisateurs ouvrent des prises de parole d’abord peu audibles en raison d’un premier matériel défectueux, avant de laisser le micro d’une sono littéralement tonitruante à une soignante exerçant depuis 19 années. Déjà présente les semaines précédentes, elle verra son activité cesser en raison de l’obligation vaccinale à laquelle elle ne compte pas se plier. “Cela a été comme un coup de poignard dans le dos, dénonce-t-elle sous les huées de la foule, avant de se lancer dans une diatribe contre le gouvernement. J’accuse tous les gouvernements français de ne pas avoir entendu les avertissements du corps médical, du personnel soignant qui alertait depuis des décennies sur l’état dramatique des conditions de travail et de soin. J’incrimine tous les gouvernements français d’avoir supprimé des lits, des hôpitaux locaux, entraînant une érosion des soins médicaux dans des territoires de proximité. J’inculpe le gouvernement français d’inaction dès le début de la crise sanitaire, par des actes de gouvernement contraires à notre intérêt général. J’attaque ce gouvernement français pour le manque de matériel de protection, dépistage, et par l’interdiction aux médecins généralistes de prescrire des traitements aux malades.

Cela commençait donc plutôt pas mal, mais tout de suite après : “D’avoir fait pratiquer l’euthanasie déguisée à des centaines de patients, au seul titre qu’ils étaient vieux et malades.” La soignante fait peut-être là référence à la polémique dénonçant l’usage de Rivotril dans les salles de réanimation, notamment pendant la première vague de Covid-19. Nous avions alors publié un article pour mettre le doigt sur ce qui n’est qu’un amalgame, le Rivotril étant un produit permettant de soulager les douleurs et…

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Auteur: Jude Mas