À Montpellier, les luttes féministes n’ont pas fini de faire entendre leur voix


Crédit photo : ​​​​​​​Adrienne Baladus

​​​​​​Laetitia, Maylis, Salma, Helena, Gisele, Valérie, Camille, Joelle, Olivia et tant d’autres. Assassinées. N’oubliez pas leurs noms. Nous réclamons justice et que s’effondre le féminicide.

À l’instar des paroles de Canción sin miedo (Vivir Quintana ft. El Palomar), chantée ce samedi 21 novembre sur la place de la Comédie par la chorale « Le Cri du Chœur », « ce sont en tout 108 militantes qui ont brandi au-dessus de leurs têtes des pierres tombales représentant les 99 femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint et les 9 travailleur·ses du sexe assassiné·es dans l’exercice de leur profession » depuis le 25 novembre 2019. L’objectif du rassemblement étant de prendre une photo depuis l’Opera et visibiliser physiquement l’étendue des féminicides.

Pourquoi cette date ?

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et personnes perçues comme telles, trouve son origine en République Dominicaine suite à l’assassinat en 1960 par le dictateur Trujillo des sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines. Puis la date fut institutionnalisée dans les années 1990 par l’ONU, et a trouvé toute sa puissance en France seulement depuis 2018. Largement grâce à l’arrivée dans le paysage militant du collectif « Nous Toutes ».

Retour sur la mobilisation du 21 novembre

Il y a un an, Le Poing relatait une mobilisation large et massive mais qui se cherchait encore des perspectives. En ce samedi 21 novembre, le mouvement féministe héraultais semble avoir emprunté un chemin clairement plus revendicatif, inclusif et largement débroussaillé par des mouvances aussi anti-patriarcales qu’anti-capitalistes et décoloniales.

Si nationalement, « Nous Toutes » s’était reporté…

Auteur: Le Poing
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