Pour la cinquième nuit consécutive, l’occupation de la place de la Comédie a repris, dans la foulée d’un rassemblement d’une centaine de personnes protestant contre l’expulsion policière de la veille.
Iels étaient une centaine à avoir répondu à l’appel à solidarité, lancé notamment par le groupe Boycott Désinvestissement Sanctions/Urgence Palestine de Montpellier, après l’expulsion des occupant-es de la Comédie contre le génocide en Palestine dans la nuit du 15 au 16 juin.
L’occupation, indépendante des organisations existantes, a été lancée dans la soirée du 12 juin, après un rassemblement fêtant le retour de l’eurodéputée Rima Hassan et d’autres membres de la flotille de la liberté.
Pendant des prises de parole, une des occupantes de la Comédie est revenue sur les revendications de l’initiative. Les occupant-es de la Comédie demandent un cessez-le-feu permanent et la levée du blocus sur la bande de Gaza, l’application intégrale des décisions de la Cour Pénale Internationale et de la Cour Internationale de Justice, un embargo complet sur les ventes d’armes et de matériel militaire à Israël, le démantèlement des colonies en Palestine, au Golan et au Sud-Liban, la libération de tous-tes les prisonniers-ères politiques palestinien-nes et de Georges Ibrahim Abdallah, le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et du peuple kanak, un boycott, un désinvestissement et des sanctions contre les entreprises et les universités complices du génocide, la rupture immédiate des accords universitaires avec les campus d’apartheid, le gel du jumelage Montpellier-Tibériade (pétition adressée au maire de Montpellier ici), la suppression de la Journée de Jérusalem et la fin de la criminalisation du soutien à la Palestine, avec une levée des interdictions et une annulation des amendes et poursuites.
« Ce soir c’est la 5ème nuit qu’on occupe la Comédie avec un mouvement légal, même si…
Auteur: Julien Servent