Bientôt huit ans après l’affaire du commando de la fac de droit de Montpellier, où des étudiants avaient été molestés par un groupe d’extrême droite conduit par un enseignant, des syndicalistes ont lancé une alerte. Lundi 20 janvier, en Conseil administratif de l’Université de Montpellier, ils se sont émus de la présence dans leurs murs d’une ex-militante du groupuscule Génération identitaire, où elle donne des cours dans le cadre de son contrat doctoral.
Décidément, la faculté de droit de Montpellier n’en a pas fini avec les enseignants d’extrême-droite condamnés pour des faits de violence. Après la condamnation puis la radiation de Jean-Luc Coronel de Boissezon pour sa participation au commando de 2018, voici Flora Salacroup, dit Teissier, condamnée en 2022 pour des violences dans les locaux de SOS Méditerranée Marseille.
Ce sont des syndicalistes qui ont lancé l’alerte, ce lundi 20 janvier, lors d’un Conseil administratif de l’Université de Montpellier : « Le 5 octobre 2018, nous rappelant les exactions commises dans nos locaux de la fac de droit la même année, un commando de 22 personnes s’introduit dans les locaux de SOS Méditerranée à Marseille. Munis de bâtons et de battes, des nervis d’extrême droite expulsent violemment les employés et bénévoles de l’association. […] A la tête du commando, Flora Salacroup-Teissier est alors étudiante en licence de droit. Où ça ? A l’Université de Montpellier, en licence de droit. Elle validera un master en droit des assurances en 2023 », décrivait l’un deux à l’assemblée.
Jusque-là, rien qui ne regarde vraiment les instances universitaires. Mais en septembre 2024, Flora Salacroup commence une thèse en droit des assurances sous le patronyme de Flora Teissier (du nom de sa mère). « Elle a été condamnée en 2022, et normalement, le…
Auteur: La rédaction