C’est l’abandon d’un projet qui fait polémique depuis vingt ans. À Nantes (Loire-Atlantique), l’Arbre aux hérons ne verra jamais le jour. Cette structure métallique végétalisée de 35 mètres de haut, faite de bois et d’acier, devait à la base coûter 35 millions d’euros. Un budget réévalué à 80 millions d’euros.
« Cette augmentation considérable du coût du projet doit être regardée à l’aune des urgences sociales et écologiques. Un tel projet à 80 millions ne nous apparaît pas compatible ni avec ce qui doit être engagé ni avec ce qui peut être compris par les habitantes et les habitants », a réagi Johanna Rolland, la maire socialiste de Nantes dans les colonnes du Parisien.
De nombreuses associations écologistes luttaient contre cet « arbre » depuis des années. « Les habitants et les écologistes l’emportent face à une mairie sans pouvoir ni projet », a déclaré l’un des collectifs d’opposants Nantes en commun dans un communiqué de presse.
Mahel Coppey, conseillère métropolitaine Europe Écologie-Les Verts (EELV), a salué « une décision à la fois courageuse et de bon sens » dans France 3.
8,5 millions d’euros avaient déjà été investis dans ce projet, dont 4,5 millions d’euros pour la métropole, 3 millions de dotations et 1 million d’euros de l’État. Le groupe local Anticor 44 avait dénoncé l’opacité du montage financier.
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Auteur: Reporterre