A New York, le procès civil de Trump pour fraudes dans la dernière ligne droite

Le procès civil de Donald Trump pour fraudes financières entre jeudi dans sa dernière ligne droite à New York, avec une possible nouvelle apparition de l’ex-président américain, empêché toutefois de plaider lui-même dans le prétoire pour sa défense comme il le voulait.

L’ancien locataire de la Maison Blanche qui rêve d’y retourner est accusé avec ses fils, Eric et Donald Jr, d’avoir gonflé de manière colossale durant les années 2010 la valeur des gratte-ciel, hôtels de luxe ou golfs au coeur de leur empire, la Trump Organization, pour obtenir des prêts plus favorables des banques et de meilleures conditions d’assurance.

La procureure générale de l’Etat de New York Letitia James, qui a porté plainte au civil à l’automne 2022 pour fraudes financières, leur réclame 370 millions de dollars de dédommagements.

Depuis que le procès a commencé le 2 octobre au tribunal fédéral de Manhattan, la batterie d’avocats du clan Trump jugent le dossier juridiquement vide.

L’ancien président, milliardaire et favori des primaires du Parti républicain qui s’ouvrent le 15 janvier dans l’Iowa, voulait assurer sa propre défense.

Un avocat de Donald Trump, Chris Kise, a ainsi écrit début janvier au juge new-yorkais Arthur Engoron pour lui faire part du souhait de son éminent client.

Selon un échange de courriels versé au dossier judiciaire et consulté par l’AFP, sur l’opportunité et les conditions d’une telle requête exceptionnelle, le magistrat a opposé une sèche fin de non-recevoir.

« A prendre ou à laisser »

Mardi soir, l’avocat avait réclamé le report de la plaidoirie au 29 janvier en faisant valoir que la belle-mère de Donald Trump venait de « décéder » et qu’il en « était très proche ».

Demande rejetée par le juge Engoron qui fixe alors mercredi midi un ultimatum pour que Donald Trump puisse s’exprimer sous conditions : « C’est à prendre ou à laisser. C’est maintenant ou jamais. Vous avez jusqu’à midi, dans sept minutes….

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