Source : Blog Chardons ardents
Je ne sais pas parler de livre. En voulant écrire sur un bouquin, j’ai surtout… fait un résumé. Alors je recommence.
Ce que je voudrais, c’est parler de justice, et de Justice. La majuscule, c’est pour l’institution, le système judiciaire, celui qui fait corps avec la police et la psychiatrie, celui qui condamne, qui punit, qui enferme. Et finalement, on fait pareil. Et j’ai lu Faire justice d’Elsa Deck Marsault en étant déjà convaincue que le système judiciaire, pénal, carcéral crée des problèmes sans en résoudre, et en l’étant aussi que dans les communautés que l’on se recrée, que ce soit pour militer ou pour être entre pair-es, on gère les conflits et les violences comme des pieds, bien que la violence ne soit pas la même mesure. Je dis « on », mais la vérité, c’est que je ne suis pas moins merdique que d’autres, et plus que d’autres autres. J’ai plus souvent fui qu’affronté.
Cet article risque d’être mêlé d’un peu de moi, un peu foutraque et long – et c’est pas grave, (presque) personne ne lit ce blog – parce que ce livre fait écho, réponses, questions à des petites choses concrètes de mon existence.
Il y a des choses qui viennent du livre, de ce que j’ai compris du livre (c’est un peu différent), de ce que j’en ai réfléchi, d’autres lectures, et je suis incapable de sourcer correctement parce que je ne me souviens pas quelle réflexion appartient à qui – ça fait trop longtemps, ma tête c’est le foutoir, c’était des bouquins empruntés en général donc impossible de vérifier, etc.
Ceci est aussi écrit d’aujourd’hui, ça ne reflète que des réflexions à un instant donné. Peut-être que dans un, deux, dix ans, j’aurais changé, affûté mon avis, et quitté cet endroit.
Croire les victimes
« il n’y a pas besoin de faits concrets et explicités, ni même, parfois, de témoin ou de victime directe pour formuler ou relayer…
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