Depuis plusieurs jours le groupe Facebook de l’université Paul-Valéry s’enflamme, dans un déferlement de réactions d’étudiants indignés. A l’origine de cette polémique : le changement du calendrier universitaire voté lors du CEVU – conseil des études et de la vie universitaire – du 8 mars. Un débat tenu dans des conditions houleuses, une présidence faisant la sourde oreille face aux difficultés rencontrées et un syndicat étudiant agissant à l’encontre de ceux dont il est censé porter la voix ont fini d’aggraver la précarité scolaire et sociale des principaux intéressés. Un nouveau coup dur dans un contexte déjà plus qu’alarmant pour le milieu universitaire : retour sur un scandale dont les étudiants montpelliérains se seraient bien passés
« C’est vrai qu’après un an de cours en ligne à mal apprendre, c’est la priorité de changer notre calendrier sans réelle concertation avec les étudiants… ça ne se passera pas comme ça. » ; « Je ne comprends pas cette décision… Surtout qu’on n’a pas été informé avant. Pourquoi ne pas avoir demandé l’avis des étudiants sur ce qu’ils en pensaient ? Mettre des rattrapages en plein mois de mars pendant le second semestre, je ne comprends pas la raison. » Les réactions unanimes des étudiants de Paul-Valéry concernant l’imposition d’un nouveau calendrier abondent sur les réseaux sociaux depuis ce début de semaine. Ce sont des dizaines et des dizaines de commentaires décriant ce changement dans la vie universitaire qui défilent sous nos yeux, agrémentés de témoignages poignants sur la situation actuelle des étudiants. Voilà maintenant très exactement un an que les campus vivent « sous cloche » : comprenez des bâtiments fantômes et des interactions sociales réduites à la froideur des écrans d’ordinateurs. Il restait pourtant le CEVU – instance prétendument démocratique où se prennent les décisions concernant la vie universitaire – et ses élus censés représenter les enseignants, les étudiants et le personnel de la faculté pour faire entendre les nombreuses difficultés actuellement rencontrées par les étudiants. Mais à l’issue du conseil tenu le lundi 8 mars, la polémique explose. Un débat tumultueux s’engage entre la majorité des élus étudiants, la présidence et les représentants du corps enseignant, sur la votation d’un nouveau calendrier universitaire.
Le changement est aujourd’hui acté de manière définitive : désormais les partiels du premier semestre n’auront…
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Auteur: Le Poing