La question que je me pose est « Et si le Hamas est (ré)élu ?« .
Ce genre de « lacune » est un peu la marque de fabrique de la gauche depuis belle lurette. Une réflexion qui s’arrête juste au moment où elle devient cruciale. Une telle question attire généralement des réponses du style « tu voudrais alors soutenir le Hamas ?« . Une lacune béante qui ressemble à une carie qu’on ignore en espérant ne jamais devoir rendre visite au dentiste. Dans tes rêves, oui.
Le problème se résout assez facilement en adoptant un principe. Et un principe ne souffre pas d’exceptions, sinon ce n’est pas un principe, c’est… autre chose. Et ce principe qui est le mien s’énonce ainsi : je m’abstiens de juger ou critiquer les formes de résistance endogènes choisies par les peuples opprimés. Point barre.
Je souligne au passage l’importance du mot endogène, car il faut toujours, toujours se méfier des « mouvements de libération » artificiels et importés aux objectifs plus déstabilisateurs que libérateurs.
Et je n’ai rien à faire des réflexions, assez courantes, du genre « qu’aurais-je fait à leur place ? » car moi c’est moi et eux c’est eux. Et il faut un sacré brin d’arrogance pour prétendre se projeter à leur place car la réponse est ultra-simple et sans appel : je n’en sais rien et je ne le saurais jamais. Et vous non plus, d’ailleurs.
Une fois identifiés l’agresseur et l’agressé, on peut cesser de s’offrir le luxe de faire l’intello, le subtil, le mesuré, le rationnel, le distancié et aussi de cesser de faire subir aux mouches les derniers outrages.
Oui, je sais, on peut parfois « avoir du mal » avec certaines étiquettes. C’est sûr qu’avec mes idées à moi, j’aurais « préféré » que la Résistance Palestinienne (majuscules SVP) soit représentée par un bon mouvement laïque, marxiste, révolutionnaire, sachant manier l’humour au point de dézinguer son oppresseur à coups de vannes, de traits d’esprit et de…
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Auteur: Viktor DEDAJ