A quoi joue Le Figaro ? Depuis plusieurs années, le journal multiplie les tribunes climatosceptiques, les postures anti-science, le greenwashing. Nous aurions pu espérer qu’après la sortie du dernier rapport du GIEC en août 2021, qui rappelait que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines, un fait établi et sans équivoque, les climatosceptiques allaient disparaitre des médias.
C’était sans compter sur Le Figaro qui allait ouvrir ses colonnes quelques jours après à Benoît Rittaud, président d’une association climatosceptique et qui publie des articles dont le contenu est aussi mensonger que fallacieux, sur son site comme sur les réseaux sociaux.
Depuis cet épisode, la qualité de l’information, tant sur les sciences climatiques que sur les solutions contre le réchauffement climatique, ne s’est guère améliorée. Retour sur les choix éditoriaux du Figaro, journal dans le top 3 des quotidiens les plus lus de France, qui compte plusieurs millions de lecteurs chaque mois.
Le Figaro, version purement climatosceptique
Les propos climatosceptiques dans les colonnes du Figaro ne datent pas d’hier. Vous retrouverez dans les trois dernières décennies des dizaines d’exemples sans aucune difficulté. Il n’est d’ailleurs pas le seul journal d’envergure à avoir hébergé des propos climatosceptiques.
Ce qui nous intéresse ici, c’est de savoir si la ligne du journal a évolué. Alors que chaque année les faits donnent raison aux projections climatiques d’il y a plus de 20 ans et que le consensus climatique sur le réchauffement climatique anthropique ne fait aucun doute, jusqu’à être sans équivoque, Le Figaro ne semble pas avoir pour objectif de suivre ce consensus.
Depuis la sortie du dernier rapport du GIEC, les tribunes et discours purement climatosceptiques n’ont malheureusement pas disparu. C’était déjà le cas il y a trois ans lorsque Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine,…
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Auteur: Thomas Wagner