À Septfonds, extension d'une porcherie industrielle sur un ancien camp de concentration, il est encore temps de dire non !

Alors que nous savons que l’eau risque de manquer dans les années à venir, la porcherie de Septfonds produira chaque jour 18 tonnes de lisier qui pollueront les cours d’eau et les nappes phréatiques aux nitrates et aux antibiotiques. Elle polluera l’air et risque de diffuser des bactéries résistantes aux antibiotiques et transmissibles à l’homme. Elle contribuera aussi au réchauffement climatique par ses émissions de gaz à effet de serre et entraînera une circulation quotidienne de poids lourds à proximité du site. Le gouvernement, les élus et syndicats agricoles n’ont de cesse de parler de transition écologique de l’agriculture ou d’agro-écologie, et pourtant, ce type d’élevage dont le bilan catastrophique est déjà bien connu est massivement subventionné par de l’argent public (l’exploitation touche déjà plus de 150000€ d’aides PAC par an).

Pire, cette exploitation se situe sur le site même de l’ancien camp de Judes, où des résistants républicains antifranquistes espagnols gurent emprisonnés en 1939, puis des juifs à partir de 1942 avant leur déportation vers Auschwitz. Elevage concentrationnaire sur camp de concentration : cette troublante superposition justifierait à elle seule l’abandon de ce projet. Pendant les périodes d’épandage, les visiteurs du mémorial situé à 500 mètres de là viendront se recueillir sous les effluves d’ammoniac, une insulte qui vient s’ajouter aux autres crimes historiques de l’État français vis-à-vis des opposants à Franco et de la communauté juive.

Samedi 13 mars 2021 – Manifestive et pique-nique.
Rendez-vous à 11h au mémorial du Camp de Judes pour marcher jusqu’à Septfonds (82)

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Auteur: IAATA