La planète brûle. Ce mercredi 17 janvier, elle a pris feu au sens propre devant le palais de justice de Toulouse. Après avoir érigé en quelques minutes un mur de parpaings, tagué de rouge et de vert « L’A69 ne passera pas ! », les citoyen·nes ont mis symboliquement le feu à un globe terrestre fait de carton et de papier. Des actions symboliques pour montrer l’urgence à agir contre le changement climatique, et le projet d’A69 entre Castres et Toulouse. Mais aussi pour soutenir les quatre écureuils (nom des militant·es qui grimpent dans les arbres pour empêcher leurs coupes) poursuivis en justice pour « opposition par violence ou voie de fait à l’exécution de travaux publics ou d’utilité publique ».
Le 27 mars 2023, Elouan H., Stéphane F., Maël T., et Lison W. ont pénétré à l’aube sur une zone du chantier de l’A69 à Verfeil (Haute-Garonne) et se sont enchaînés aux grues d’abattage et aux tractopelles de la société SMDA afin d’empêcher la poursuite du déboisement de la parcelle. Trois heures plus tard, ils étaient délogés par les gendarmes, sans résistance. Pour eux, la nécessité d’agir est évidente, car les coupes de ces arbres d’alignement centenaires sont illégales et dévastatrices pour des espèces d’oiseaux en pleine période de nidification.
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« Pour moi, tout s’est déclenché en une semaine », raconte Stéphane, engagé depuis une vingtaine d’années dans la défense de l’environnement. Une semaine avant son passage à l’action, il se rend à Vendine, sur le tracé, où Thomas Brail était perché dans un platane centenaire pour le défendre. Il apprend par les avocats que ces coupes sont illégales, car selon le code de l’environnement, il faut une…
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Auteur: Vanina Delmas