Les dégâts gigantesques d’une infrastructure telle que l’A69 ne se résument pas au moment de sa construction, car ensuite il y a les extensions et l’entretien, qui elles aussi consomment des quantités énormes de matériaux, sans parler de l’appel d’air pour toujours plus de traffic routier.
Même une autoroute construite à 60 ou 100 % vaut largement la peine d’être stoppée.
Actuellement, élus et lobbies agissent de concert pour contourner la décision de justice qui a mis un point final au chantier.
Pour les élus aménageurs forcenés, le droit, c’est comme la démocratie, c’est uniquement quand ça va dans leur sens. En réalité, ce qu’ils aiment et respectent, c’est uniquement la planification dictatoriale, l’autoritarisme, et bien sûr leurs intérêts de pouvoir et d’argent.
(on a pu observer le même phénomène concernant la « déviation » à St Péray)
Les défenseurs du fumeux « Etat de droit » (quand il s’agit de réprimer) font tout pour démolir et contourner le Droit.
En pratique le Droit est fait pour être tordu dans tous les sens, d’autant plus sous le règne du capitalisme et de ce régime oligarchique non démocratique.
Ce sont les esprits des aménageurs qui sont à désenclaver, y a du boulot, c’est sans doute peine perdue. Reste à les virer d’une manière ou d’une autre, à les faire dégager et à les priver des moyens de nuire.
Prisonniers volontaires, et souvent intéressés, du capitalisme et de l’Etat, élus et institutions doivent suivre le diktat du toujours plus, de la croissane et du productivisme.
Les blablas sur le prétendu « désenclavement » ou la mobilité servent juste de paravent au besoin impératif de fuite en avant inhérent au modèle de société en place. C’est la même chose dans les années 70, moment des grosses autoroutes, que maintenant.
Des bagnoles et des camions, des routes et du transport de marchandises en tout sens, c’est indispensable à la…
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