La planète et ses océans brûlent, et l’Etat et les bétonneurs criminels regardent le pognon, ce poison carburant vital du techno-capitalisme.
Les records de température s’accumulent, et la civilisation industrielle veut à tout prix achever l’A69, achever nos vies, achever notre avenir, détruire partout toute possibilité de subsistance et d’autonomie, de résistance et de bifurcation.
Alors en l’absence de démocratie, en présence d’un système autoritaire écocidaire fascisant complètement verrouillé, la voie est libre pour la résistance radicale tout azimut, l’action directe sur tout le territoire, la légitime défense contre un système et ses mandants qui tuent cyniquement et impunément, à Gaza comme dans le Tarn, dans les champs comme dans les rivières.
« Nous sommes la nature qui attaque » !
A69 : « Faisons de cet été une saison de lutte contre le chantier ! » – Alors que le chantier de l’A69 risque de reprendre suite à un retournement judiciaire, les auteurs de cette tribune appellent à la mobilisation. Les prochains mois, écrivent-ils, seront décisifs pour faire reculer les bétonneurs.
Nous allons vivre un été déterminant. D’ici quelques jours, les machines et les bulldozers d’Atosca reviendront dans le Sud-Tarn pour terminer leur travail de destruction, bétonner notre terre, araser nos collines. Nous devons tout faire pour les en empêcher, nous organiser collectivement pour les faire reculer.
Contre l’A69, une barricade juridique vient de céder. Il s’agit désormais de bloquer la reprise du chantier concrètement sur le terrain et de faire monter la lutte au niveau national, de constituer partout des comités de soutien et de montrer aux aménageurs et à l’État qu’ils nous trouveront toujours sur leur chemin. Nous ne nous laisserons pas bitumer sans résistance.
Il va se jouer, ces prochains mois, une bataille décisive. Ils auraient rêvé nous voir…
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