En ces temps obscurs l’horizon semble bouché par l’asservissement techno-industriel, la guerre, la montée en puissance du fascisme avec le renforcement du patriarcat à ses côtés.
Là où le désespoir règne une proposition offensive est précieuse. Une proposition pour attaquer une cible à la croisée de nos luttes déjà existantes, une tentative pour donner du souffle à nos combats.
Si d’autres cibles sont plus stratégiques le choix de Tesla n’est pas un hasard.
Les voitures électriques sont l’un des maillons de l’électrification à marche forcée qui a lieu dans le monde au nom d’un mythe nommé “transition énergétique” ou “transition écologique”. Ce mythe c’est celui d’une société technologique qui serait moins polluante, d’un capitalisme plus vert, quand la réalité est celle d’une accentuation du désastre industriel qui ravage aujourd’hui notre planète. Loin de remplacer l’énergie fossile les énergies dites “renouvelables” viennent s’y superposer pour intensifier la production et la course du progrès. Les éoliennes, les panneaux photovoltaïques, le nucléaire ne font qu’augmenter les besoins en minéraux et donc l’exploitation et la pollution de la terre à travers l’existence des mines. Les voitures électriques n’échappent pas à cette logique puisque leurs batteries nécessitent du lithium. Ce n’est pas un hasard si les Etats se battent actuellement pour la souveraineté de leur chaîne d’approvisionnement en métaux stratégiques, ce qui passe autant par des conflits mondiaux que par la relance minière à l’intérieur du territoire comme par exemple le projet controversé d’une mine de lithium dans l’Allier en france qui suscite de nombreuses oppositions.
Les voitures électriques c’est aussi un des symboles du “monde” connecté. Caméras, capteurs, téléphones, montres, frigo et lampadaires connectés : c’est à l’heure actuelle tout un internet des objets…
Auteur: IAATA